toute l’équipe
Agnieszka Koscielska, traductrice
J’ai habité pendant mes études le long de la frontière germano-polonaise et trouve l’idée de remonter celle-ci du Sud au Nord et d’écrire sur cette expérience en trois langues excellente ! Surtout que le projet a été initié par une Française.
J’étudie les Sciences de la Culture à l’Université Viadrina et ai de nombreux souvenirs à Francfort et Słubice qui sont deux étapes du projet.
En ce moment, je me prépare à écrire mon mémoire, travaille du bureau des anciens de l’université Viadrin@lumni et fais de la traduction et de l’interprétariat. J’aime les voyages et l’histoire – et concilie es deux passion au sein du projet étudiant HeimatReise. J’aime aussi la lecture, le cinéma et la découverte de Berlin où j’habite depuis quelques mois.
Agnieszka Makarewicz, traductrice
J’ai quitté le nord de la Pologne il y a quatre ans pour venir en Allemagne. J’ai d’abord observé, adoré cette magnifique ville de Hambourg, profité de la liberté, rencontré avec beaucoup d’intérêt et de fascination des personnes de différentes nationalités …et ai décidé d’étudier à Hambourg. J’ai choisi la Grammaire, le Droit public et la Culture d’Europe de l’Est mais je me suis spécialisée dans l’interculturel et la traduction.
Les études et la vie en Allemagne m’ont appris que les relations entre les cultures ne sont pas seulement fondées sur les connaissances linguistiques. La connaissance de la culture et la motivation de se rapprocher des autres cultures déterminent la formation des amitiés et de l’entente interculturelles. En tant que jeune et future traductrice (les derniers examens ont lieu en septembre) j’aimerai aider Charlotte à faire passer l’information. C’est génial que Charlotte donne la chance aux jeunes de participer au rapprochement interculturel d’une si belle façon. Nous savons tous que ce ne sont pas seulement les institutions qui décident d’une communication interculturelle réussie et que les jeunes y ont une part décisive.
Ania Kurasz, traductrice
Lorsque j’ai par hasard entendu parler de Charlotte et de son projet via un ami commun, je fus tout de suite enthousiaste et me suis sentie personnellement concernée par cette idée. Je viens d’une famille de Silésie, si bien que j’ai grandi à la fois avec la culture allemande et la culture polonaise. Ce ne fut naturellement pas toujours si simple dans un pays qui n’a pas encore totalement abandonné tous ses préjugés. Le projet m’offre la chance de voir comment mes compatriotes vivant le long de la frontière se débrouillent avec cette situation. Déjà en Pologne, j’avais participé à des projets similaires avec la Maison pour une coopération germano-polonaise (Haus der Deutsch-Polnischen Zusammenarbeit ) et avec le cercle d’amis allemands (Deutscher Freundeskreis). Actuellement, je suis étudiante à Leipzig avec le droit privé international comme matière principale (quelle surprise ).Là aussi, j’ai la possibilité de rencontrer différents pays et différentes cultures. Je suis très contente de pouvoir participer au projet et te souhaite bien du succès Charlotte !
Annika de Stello, traductrice
Francophile de longue date entretenant des liens (plus récents) avec la région frontalière germano-polonaise et la tête pleine de souvenirs après un séjour en Pologne, certes court mais très agréable… Pas besoin d’aller plus loin… Mon intérêt pour ce projet tombe sous le sens ! Je saisis donc la balle au bond pour retourner – ne serait-ce que virtuellement – dans l’Est de l’Allemagne – alors que mon travail m’a « tirée » vers le Grand Ouest et m’a poussé à quitter Leipzig pour accepter un poste de chercheuse à l’Université de Trier. A l’origine, je suis une « étoile du Nord », originaire de Hambourg. J’ai longtemps vécu à Leipzig et ai passé entre-temps deux ans en France. Pendant mon temps libre, je me transforme en musicienne : chœur, orchestre, ensemble de flûtes à bec ou tout simplement « bœuf » entre amis ! Et, histoire de compenser un quotidien professionnel « intellectualisé », je deviens « bricoleuse » : de cadeaux d’anniversaire divers aux meubles d’appoint. Et maintenant, bien-sûr, me voilà partie pour une randonnée virtuelle à vélo !
Charlotte Noblet, chef de projet
Un tour en vélo le long de la Neiße, une fascination pour cette drôle de frontière, des amis qui me poussent à concrétiser mon « projet », d’autres qui m’aident à réaliser le Veloblog : l’aventure est lancée, me voici entourée d’une trentaine de jeunes motivés ! Une belle équipe pour relever ensemble et avec le sourire un défi qui me tient à cœur : présenter la région frontalière de l’Oder-Neisse via ses habitants, acteurs et conteurs. Se laisser raconter une histoire… et la colporter au-delà des frontières grâce au Net, se jouant des préjugés comme des mauvaises langues.
Les buts sont fixés et la barre est mise bien haute pour un premier « projet » ! Heureusement, tout le monde est là pour faire la courte échelle et les étapes sont franchies dans la joie et la bonne humeur. Une vraie équipe !
Et le reste – scribouillure, pédalage et système D - fait partie de mon quotidien de jeune journaliste française en exil à Berlin (l’Humanité, Gazette de Berlin, Regards).
Christina Kreimer, gentille coopératrice
J’ai 29 ans et travaille comme assistante pour le cursus intégré franco-allemand de sciences politiques géré conjointement par l’Université catholique d’Eichstätt-Ingolstadt et l’Institut d’Etudes Politiques de Rennes. Je lis beaucoup de textes sur l’intégration européenne, l’amitié franco-allemande et le triangle de Weimar. Inlassablement, les hommes politiques, les journalistes comme les scientifiques appellent l’Europe a être plus proche de ses citoyens, mais finalement, cela fait longtemps que les Européens la vivent, à leur manière, cette Europe… Une Française remonte à vélo la frontière germano-polonaise, raconte son périple en allemand, en polonais et en français et livre ses impressions sur Internet, permettant ainsi à un Espagnol à Séville ou à un Italien à Rome de suivre cette aventure ! Aux quatre coins de l’Allemagne et de la France, de nombreuses personnes se mobilisent et la soutiennent. Un petit groupe de soutien international s’est également formé à l’Université d’Eichstätt-Ingolstadt….
Dominika Otlewska-Dräger, gentille coopératrice
Un pur hasard mais quelle chance…
Je m’appelle Dominika Otlewska-Dräger et aide Charlotte dans son projet en tant que traductrice. A l’heure des discussions très tendues entre l’Allemagne et la Pologne, il me semble tout naturel de soutenir ce projet. Ce sont des pas importants et nécessaires vers le dialogue et très certainement aussi l’amitié dans la sphère politique.
Je suis actuellement en troisième année à l’école d’art dramatique REDUTA in Berlin. Je me réjouis chaque fois que j’ai l’occasion de parler ou d’écrire polonais.
C’est un collègue de Reduta qui n’a rien à voir avec la Pologne qui m’a parlé du projet. Il en avait lui-même entendu parlé par une de ses connaissances à qui quelqu’un avait demandé si elle pouvait donner un coup de main… C’est après tous ces détours que m’a atteint cette chance de pouvoir travailler avec la Pologne qui m’est si proche !
Famille de Charlotte, gentils coopérateurs
Hervé, 53 ans, médecin de campagne, cyclosportif, Pascale, 53 ans, Infirmière, ancienne cyclotouriste chevronnée, partagent les joies du deux-roues en famille, avec Antoine, 21 ans, étudiant, Adélaïde, 18 ans, étudiante, Chloé, 15 ans, lycéenne, et Apolline, 10 ans, écolière.
Le cyclotourisme a toujours fait partie des pratiques familiales, depuis les vacances en tandem des parents avant la naissance de Charlotte, jusqu’à nos jours, de façon plus débonnaire. C’est pourquoi le projet de Charlotte nous semble dans la continuité de cet art de vivre, simple, écologique et source de rencontres humaines très riches.
Frank J. Müller, webmestre
A la recherche d’une distraction à côté de mon Referendariat (pédagogie spécialisée pour les élèves handicapés), je ne pouvais rêver mieux que Veloblog.eu : une bonne dose de plaisir combinée à des « jeux de construction » en ligne passionnants ! Participer à ce projet est certes plaisant, mais c’est également très intéressant, et notamment lorsque je réfléchis aux points communs entre cette initiative et ce qui m’occupe habituellement mes journées ! Un seul et même but : dissoudre des frontières dressées arbitrairement entre des groupes de personnes. Ici, il s’agit d’une frontière géographique, entre deux Etats. Ailleurs, ce sont des « frontières » qui excluent les personnes handicapées, distinguent les hommes des femmes, ou séparent les immigrés des enracinés… En apportant ma contribution à ce projet qui vise à effacer, par le dialogue et la rencontre, ces frontières, j’ai le sentiment de lutter contre ce phénomène d’exclusion. Je m’occupe également d’autres projets Internet, d’une base de données rassemblant les publications sur le thème de la pédagogie intégrant les élèves handicapés dans les écoles, une plate-forme d’évaluation destinée aux structures d’enseignement supérieur, une evue en ligne en faveur de l’intégration des handicapés et une page Wiki consacrée à la pédagogie.
Gabriel Manthey, gentil coopérateur
J’ai entendu parler du projet par un maître de conférence qui n’avait pas grand chose à voir avec la Pologne – c’est un pur hasard donc.
J’étudie le polonais, le russe et l’anglais à l’Institut d’études slaves de l’Université Humboldt à Berlin. Je participe au projet depuis Varsovie où j’ai commencé depuis quelques jours à écrire mon mémoire. Je vois ma contribution comme un élargissement de mes connaissances car j’ai jusqu’ici surtout traduit des textes portant sur des thèmes historiques. De plus, un tel projet est une occasion rare de traduire en polonais. En Allemagne, on considère hélas le polonais comme une petite langue alors que 40 millions de personnes la parle. Sous cet aspect, ça fait plaisir de voir que certaines personnes ne voient pas les choses comme cela et mettent une version polonaise en ligne.
J’ai passé la moitié de ma vie en Pologne et le reste en Allemagne.
Je me considère comme un migrant entre les deux peuples, qui savent si peu l’un de l’autre et ne cherchent parfois pas à en apprendre plus.
Cette impression a été plus d’une fois confirmée que ce soit par mes séjours en Russie ou mes stages, par exemple à l’ambassade de Pologne à Berlin ou au Ministère des Affaires Etrangères, sans parler de l’état actuel des relations entre l’Allemagne et la Pologne.
Je pense que les projets multiculturels et multilingues vont dans le bon sens, pour rapprocher l’Autre de Soi-même. Il faut montrer qu’il n’y a pas que l’anglais, l’allemand et le français. Avec cette version polonaise du blog, nous montrons que la Pologne appartient à l’Europe. Les Polonais sauront l’apprécier.
Henriette Ullmann, traductrice
Je m’appelle Henriette Ullmann, j’ai 26 ans et je suis étudiante à l’Université européenne Viadrina (sciences culturelles) depuis octobre 2001. Mon Université se situe à Frankfurt / Oder, donc directement sur la frontière germano-polonaise. Je partage ainsi mon quotidien avec des amis et co-étudiants polonais et ai donc décidé, il y a peu, d’apprendre le polonais. Malheureusement, je ne progresse pas aussi vite que je le souhaiterais, mais je ne désespère pas et m’entraîne très sérieusement !
En 2006, j’ai étudié pendant un semestre, dans le cadre du programme d’échange Erasmus, à l’Université de Wrocław qui, pour des raisons géographiques – les deux Universités se situent sur les rives de l’Oder – et historiques, entretient des liens étroits avec la Viadrina. Ce séjour n’a fait qu’accroître mon intérêt pour la Pologne et je m’attache aujourd’hui à entretenir les amitiés nouées durant ce semestre.
Je trouve ce projet de blog palpitant, car il vise à rapprocher les personnes qui vivent de part et d’autre de l’Oder et je suis curieuse de découvrir quel regard français est porté sur cette cohabitation germano-polonaise. Et dans la mesure où j’aime tout particulièrement « manier » les langues, je suis très heureuse de mettre mes « talents » de traductrice au service d’un tel projet !
Imke Plesch, traductrice
Ce que je trouve particulièrement intéressant dans le projet „Véloblog“, c’est que quelqu’un aille très concrètement sur place pour „découvrir“ un autre pays – ou plutôt deux pays en même temps ! Je pense que c’est sur ce type de voyage qu’on peut acquérir la meilleure image du quotidien dans d’autres cultures. La frontière germano-polonaise est aussi très chargée historiquement, un regard français peut certainement apporter là de nouvelles perspectives.
Bien que j’habite depuis quelques années à Berlin, je ne me suis hélas pas encore penchée sur notre voisin oriental. Par contre, je connais plutôt bien notre voisin de l’Ouest : après avoir passé ma Première dans la magnifique région de la Bretagne, j’ai carrément consacré toutes mes études à la France et me suis inscrite en 2001 à Berlin pour un diplôme d’Etudes françaises. Je suis retournée en France en 2003, de nouveau pour un an mais cette fois dans le Sud, à Aix-en-Provence. Depuis l’obtention de mon diplôme l’année dernière, j’essaie de combiner mon enthousiasme pour la France et mes ambitions journalistiques tout en continuant d’en apprendre chaque jour un peu plus sur les cultures fascinantes d’abrite Europe.
Juliane Strauß, traductrice
Je vis à la frontière et me rends compte que cette grande politique européenne, dont tout le monde parle, dépasse le plus souvent les personnes concernées… En résultent indifférence, frustration et renoncement, et ce au détriment d’une « pensée européenne ». Ce projet est donc aussi intéressant que sa réalisation est nécessaire : il est important que les habitants de cette région se rencontrent, partagent leurs histoires personnelles, leurs joies comme leurs peurs, et ce au-delà même de leurs propres frontières.
Etudiante à l’Université européenne Viadrina et membre de l’association „Institut d’histoire appliquée“, je travaille beaucoup, depuis plusieurs années, autour de l’histoire instable et du présent palpitant de cette région frontalière et de ses habitants. A côté de mes études, je participe par ailleurs à l’organisation de rencontres internationales de jeunes et fais des traductions en français, en espagnol et en anglais.
Kaja Kuźmińska, traductrice
Je suis romaniste (je crois que je peux dire ça déjà, mon examen de maîtrise se déroulant dans quelques jours…) et traductrice débutante. Les langues étrangères constituent pour moi non seulement un outil de travail, mais aussi une véritable passion, un moyen de découvrir le monde et de nouer de nouvelles amitiés. En outre, j’adore les voyages à pied, en vélo, en train… Dans les montagnes, au bord de la mer, dans les petites et grandes villes… J’habite à Wroclaw et je me sens extrêmement bien dans cette ville très animée, intéressante et multiculturelle. Je suis très contente de pouvoir participer dans le véloblog en tant que traductrice et, de ce fait, de pouvoir présenter son idée magnifique aux internautes polonais. Je suis sûre que ce projet permettra de franchir de nouvelles frontières, de découvrir des horizons nouveaux et de rapprocher les gens ! En plus, pour tous les traducteurs c’est une belle occasion de gagner de nouvelles expériences professionnelles.
Katarzyna Spannbauer, traductrice
Deux fleuves, l’Oder et la Neiße, de frontières, deviennent un lieu de rencontres entre voisins. Au croisement de deux cultures, là où il est possible de franchir – au sens large du terme – ces frontières, les ponts se singularisent et les portes s’ouvrent… Ils tissent des liens, ouvrent le champ des perspectives… Les peuples portent un nouveau regard sur leurs villes et leurs voisins, ils croisent leurs quotidiens. Etudiante en sciences culturelles à l’Université européenne Viadrina, j’ai grandi en Pologne, étudié en Allemagne et effectué un semestre d’études en France. Je suis donc très heureuse de pouvoir contribuer à la réalisation de ce projet autour de la frontière Oder-Neiße ! Mes nombreux stages dans le domaine du rapprochement germano-polonais ont aiguisé ma sensibilité et longer ces fleuves, les yeux grand ouverts, au cœur de cet échange entre peuples voisins, éveille ma curiosité !
Katarzyna Spannbauer, traductrice
Deux fleuves, l’Oder et la Neiße, de frontières, deviennent un lieu de rencontres entre voisins. Au croisement de deux cultures, là où il est possible de franchir – au sens large du terme – ces frontières, les ponts se singularisent et les portes s’ouvrent… Ils tissent des liens, ouvrent le champ des perspectives… Les peuples portent un nouveau regard sur leurs villes et leurs voisins, ils croisent leurs quotidiens. Etudiante en sciences culturelles à l’Université européenne Viadrina, j’ai grandi en Pologne, étudié en Allemagne et effectué un semestre d’études en France. Je suis donc très heureuse de pouvoir contribuer à la réalisation de ce projet autour de la frontière Oder-Neiße ! Mes nombreux stages dans le domaine du rapprochement germano-polonais ont aiguisé ma sensibilité et longer ces fleuves, les yeux grand ouverts, au cœur de cet échange entre peuples voisins, éveille ma curiosité !
Liliana Wolny, gentille coopératrice
Je participe depuis des années à des rencontres germano-polonaises que ce soit dans le domaine culturel ou économique. Nos cultures sont différentes, je le ressens aussi bien dans mon activité professionnelle en tant que conseillère économique que dans ma vie privée. Il dépend de nous de considérer nos particularités avec respect et reconnaissance ou de les voir au contraire comme d’éventuelles causes de conflits interculturels. Dans mon travail j’attache beaucoup d’importance à bien connaître mon client afin de garantir le meilleur déroulement de son projet économique. C’est la même chose pour les autres projets. Les expériences communes nous rapprochent, nous soudent et nous permettent de jouir ensemble des succès. C’est pourquoi je salue le projet et le soutiens en tant que traductrice.

Marie Ohl, traductrice
23 ans et depuis dix mois en Pologne. Je suis ici car le pays m’intéresse et parce que j’ai remarqué qu’à part les blagues idiotes sur les polonais voleurs de voiture je ne savais presque rien de celui-ci. Je suis alors partie à Wroclaw pour mon année Erasmus, sans parler un mot de polonais. Je suis maintenant capable d’acheter un billet de train pour Berlin, avec vélo, avec ou ans réservation ; j’ai compris, que la dame du Milchbar n’en a pas vraiment contre moi quand elle m’ignore quand je passe commande et j’adore manger pierogi, champignons et choux.
A partir d’octobre, je reprends à Leipzig mes études en sciences de la communication et de l’éducation. Je suis née à Magdebourg et j’aime la langue française depuis mon enfance, je ne sais pas pourquoi. J’aime les poèmes de Paul Verlaine, Wislawa Szymborska, le film Delicatessen et les Monthy Python. Et les Simpsons aussi. Quand je serai grande, je veux gagner beaucoup d’argent et ouvrir un café où les artistes en herbe se retrouveront et pourront refaire le monde.

Marta Parulska, traductrice
Je m’appelle Marta Parulska et je participe au projet franco-germano-polonais en tant que traductrice. Je vois ce projet comme une chance de rapprocher effectivement des cultures géographiquement proches.
Je suis polonaise et vit depuis quelques années à Berlin. En tant que docteur en lettres, je dirige les cours de polonais de l’université catholique d’Eichstätt-Ingolstadt. J’organise régulièrement des évènements interculturels pour les étudiants ou bien des séjours linguistiques en Pologne. Je travaille également en tant que traductrice et rédactrice. Je suis membre de la société des journalistes de la République de Pologne.

Maxim Neroda, designer
Le projet a retenu mon attention en tant qu’approche culturelle de régions frontalières dans des pays d’Europe Centrale et de l’Est. Depuis deux ans, je participe en tant que coorganisateur et créateur médiatique à différents projets culturels autour de ce thème. Pour ce projet, je voulais en transposer les perspectives principales dans la production médiatique en partant de l’aspect purement esthétique. J’ai déjà accompli de telles tâches en suivant la formation d’un an du programme de « management culturel d’Europe Centrale et de l’Est » de la Fondation Robert Bosch. A l’époque, j’avais organisé un congrès culturel scientifique à Dresde. Je suis originaire de Novosibirsk où, avec d’autres artistes et sociologues, j’ai fondé le groupe artistique CAT. Actuellement, je suis des études culturelles à l’Université Humboldt de Berlin.

Mélanie de Mello, gentille coopératrice
Je participe à la gestion et à la communication du projet.
Ayant grandi en RDA, j’ai fait mes études en France et en Russie et, après avoir encadré des formations pour journalistes d’Europe de l’Est à la Freie Universität, j’ai fondé en 2006 un bureau de communication à Berlin, m’occupant entre autres du journal francophone « La Gazette de Berlin ».
Intéressée par l’intégration européenne et passionnée de vélo, de camping (et de canoë !), j’ai immédiatement soutenue l’initiative de Charlotte Noblet car je considère que témoigner des changements sociaux, économiques et culturels qu’entraîne au quotidien l’intégration d’un pays à l’espace Schengen pour la population locale favorise la compréhension du fonctionnement de l’Union Européenne. Beaucoup de citoyens ont encore des réserves face à l’Europe. Les procédés politiques leur paraissent trop abstraits. Un projet comme le véloblog permet d’intéresser un large public au processus de l’intégration européenne puisqu’il incite les internautes et lecteurs de plusieurs pays à être moins nombrilistes et à regarder «au delà de la limite de leur propre assiette»… comme on dit en allemand !

Paul Malina, gentil coopérateur
Une frontière est ce qui lie et qui sépare, un endroit réel qui peut se passer du cliché et du fantasme. Lui donner de l’espace et du temps est un investissement pour notre avenir, non coté en bourse.
Né en Pologne en 1976, je franchis frontières et rideau de fer à l’âge de sept ans avec ma famille pour un ailleurs inconnu et fantasmé. Arrivés en France, nous vivons dans la banlieue sud de Paris où chacun s’accroche pour surmonter les différences et comprendre comment les choses fonctionnent. Entre les emplois précaires de mes parents et les titres de séjour au renouvellement incertain, on vit au jour le jour. En 1991, nous obtenons la nationalité française : libération ! Après plus de vingt ans passés en France, je franchis à nouveau les frontières pour vivre en Belgique, pays où vivent 3 communautés linguistiques.
Shireen Kwiatkowska-Naqvi, traductrice
Les frontières réelles m’ont d’abord inquiétées, puis fascinées et finalement, je les ai presque oubliées. En passant constamment entre la Pologne, mon pays natal, la France, la Belgique et l’Allemagne au cours des dernières années, j’ai vue les frontières se dissiper, mais ce n’est pas pour autant que les barrières mentales disparaissent. Pour cela, mon intérêt toujours croissant pour la psychologie interculturelle, et une croyance forte que c’est dans la rencontre avec l’Autre qu’on peut oublier, ou plutôt transformer les préjugés et changer de perspective. J’espère que mes traductions vont permettre à Charlotte de communiquer sur son projet, et cela pas seulement le long de la frontière !

Sylvia Schmidt, gentille coopératrice
En tant que passionnée du deux-roues, j’avais projeté, il y a deux ans, de pédaler pendant l’été deux jours le long de la frontière Oder-Neisse. Je me suis malheureusement vite égarée sur le chemin de Cottbus à la frontière, si bien qu’ensuite le temps m’a manqué pour profiter de la belle piste cyclable le long du fleuve, pour passer la frontière toujours si bien gardée comme pour explorer le pays voisin. Mais la fascination pour la Pologne et la frontière Oder-Neisse est restée. Et lorsque j’ai appris que Charlotte se lançait dans un projet à vélo franco-germano-polonais le long de la frontière, mon enthousiaste fut complet ! Depuis, je suis fan déclarée de ce projet et me réjouie de pouvoir accompagner la mise en place de l’organisation et de pouvoir faciliter le parcours laborieux de Charlotte auprès des autorités, universités et entreprises. J’espère que de nombreuses personnes des trois pays, en particulier aux alentours de la frontière, se passionneront de la même manière pour cette autre voie de reconnaissance mutuelle et, à tous, je souhaite un bon voyage !

Tilman von Eltz, gentil coopérateur
Cela va pour moi de soi que je soutienne à tout point de vue ce projet de rapprochement des peuples et propose mon aide à sa réalisation. Ce n’est qu’une petite contribution à la réussite de l’ensemble. Comme j’ai eu la chance de pouvoir suivre ce projet depuis le début, du développement de son idée jusqu’à sa réalisation, il m’est très important de le voir aboutir avec succès.
Dans la phase préparatoire, j’ai rempli des tâches pratiques comme théoriques. Malheureusement, je ne pourrais être présent lors du projet, c’est pourquoi je souhaite bien du succès et du plaisir aux participants. A toi, Charlotte, je te souhaite bonne chance pour ton périple ainsi qu’un moment riche en expériences qui contribuera à la cohésion des pays européens. Car :
“toute théorie est sèche, et l’arbre précieux de la vie est fleuri”
Ulrike Chaplar, traductrice
Passionnée du cyclisme et désireuse de connaître davantage le Brandebourg, ma région d’origine, je voulais à tout prix participer au projet « Véloblog ». La curiosité de ce qui se passe de l’autre côté de la frontière allemande de l’Oder-Neisse ainsi que la perspective d’acquérir une certaine expérience en matière de traduction, m’ont incitée à rejoindre l’équipe de traducteurs. Et le fait d’avoir jusqu’à présent un peu négligé ma région d’origine s’explique certainement par le temps passé à Pérouse, capitale de l’Ombrie, où j’ai étudié pendant un semestre. Mes crochets en Italie devraient toutefois se faire plus rares dans un proche avenir, étant donné qu’à partir du mois d’octobre, je passerai un semestre en Bulgarie et un autre en France dans le cadre de mon master « médias, communication, culture ». Ce qui, une fois de plus, signifie au revoir Francfort ! En tant que footballeuse emballée, l’USC Viadrina me manquera aussi. Pour ces raisons, le « Véloblog » est pour moi l’occasion de finir en beauté mon temps à Francfort sur l’Oder.
Violaine Varin, gentille coopératrice
« Pourquoi perdre son temps à parler les uns des autres alors qu’il est beaucoup plus enrichissant de parler les uns avec les autres… ?!!! » : Voilà ma philosophie… celle qui m’accompagne dans ma vie personnelle comme dans mon quotidien professionnel… et celle qui accompagnera Charlotte à chaque coup de pédale ! Donner envie aux Allemands d’apprendre le français, inciter deux peuples voisins à dialoguer, se rencontrer, apprendre à se connaître et à s’estimer : c’est pour remplir ces missions que je me suis expatriée (et oui, une Française de plus à Berlin !) et je suis ravie aujourd’hui de contribuer à élargir cette dynamique franco-allemande en soutenant une initiative franco-germano-polonaise originale et en accompagnant Charlotte – ne serait-ce que par la pensée – dans cette belle aventure !
Virginie Maisonobe, gentille coopératrice
Charlotte a du pep à revendre ! Partout à la fois – merci le vélo ! – toujours prête à refiler un bon plan ou à partager une idée « super sympa » (ou un sujet d’article ou un texte à traduire…), elle a le don unique de motiver et enthousiasmer ses interlocuteurs pour n’importe quoi – ou presque (cf. la traduction des mentions légales de ce site !). Son projet est à son image : plein d’énergie et de générosité…et promis au succès !
Ayant récemment redécouvert un diplôme de traduction obtenu il y a quelques années, il allait de soit que je donne un petit coup de main dans ce domaine. Comme le vélo, ça ne s’oublie pas…même après quelques stages et piges journalistiques, dont certaines furent écrites sous la main de fer et la protection bienveillante de notre véloblogeuse trinationale.
Je doute que mes propres incursions dans la blogosphère (hauptstadtblog & jetzt oder nun - un blog franco-germano-photographique) aient inspiré son projet… mais en tous cas elles ne l’en ont pas dissuadée !
Vivien Kretschmann, traductrice
Tiraillée entre la Pologne et la France, je suis à la recherche de projets qui unissent ces deux passions. Que trouver de plus proche que le Véloblog? J’étudie le journalisme et le management des médias, travaille dans le seul journal germanophone de Pologne, le polen-rundschau et m’intéresse en ce moment particulièrement aux exilés polonais à Paris après 1945.
A la base, je voulais passer mon semestre à l’étranger dans le pays du savoir-vivre. Mais comme je viens de la ville frontalière de Francfort-sur-l’Oder, je regrettais beaucoup de ne pas parler un mot de polonais. Une voix en moi m’a dit de changer ça. Je suis depuis début mars à Varsovie et apprends le Polonais. Je n’ai jusqu’ici jamais regretté ma décision. Mais je me réjouis tout de même de retourner un jour à Paris, pour y travailler auprès de la dpa.
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