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Archives pour le 27. août 2007

août
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classée sous (Allgemein) de Charlotte le 27.08.2007

La conversation reprend sur un ton moins mystique. Il en va maintenant des activités du camping et centre de loisirs, plus animé en hiver qu’en été, nous explique Bartek. « De l’automne au printemps, nous accueillons des formations d’entreprises, nous organisons des soirées, des anniversaires et des mariages ». Mais en été, peu nombreux seraient les touristes à venir se perdre au camping. « C’est dommage, les liaisons de bus se font rares de Trzebież à Nowe Warpno et de fait, les curieux aussi. »

Oui, bien dommage, car ici, il se fait bon vivre ! Les comparses du Veloblog ne reçoivent pas que de drôles d’histoires racontées avec le sourire mais aussi le boire et le manger. Vraiment de quoi accrocher une étoile à la porte d’entrée du camping avant de se remettre en chemin !



août
27
classée sous (Allgemein) de Charlotte le 27.08.2007

Sitôt arrivés au camping de Brzózki, nous chassons la petite histoire. Et quelle surprise d’entendre Bartek, gérant du camping et centre de loisirs, nous compter la région ! « C’est l’histoire d’un château, caché dans la forêt non loin du camping. Mais ce n’est pas vraiment drôle », nous prévient-il avec le sourire, nous proposant par la même occasion un rafraîchissement.

Il était une fois, dans les années 20, un médecin dont la fille était gravement malade. Propriétaire du château, ce dernier promit d’offrir les lieux en récompense à qui viendrait à bout de la maladie, ajoutant que si sa fille trépassait, les lieux seraient maudits à jamais. Et c’est ce qui s’ensuivit, nous raconte Bartek. « Je vis ici avec ma famille depuis les années 70 et après un temps, nous avons remarqué que les propriétaires du château décédaient les uns après les autres, de cancer ou autre maladie. » Le dernier propriétaire serait mort en 2000 ou 2002, après avoir fait construire une surélévation du terrain pour sauver le château de la montée du niveau de l’eau en hiver. « C’est un peu comme si le château avait instrumentalisé l’homme pour se sauver », commente Bartek.

De quoi frissonner en sirotant nos verres dans le café du camping. « Au début de l’été, un Allemand qui habitait ici à la fin des années 20 est venu au camping », continue le jeune gérant. « Il nous a montré des photos des lieux du temps où il était ici. Mais quand nous lui avons demandé ce qu’il en était du château autrefois, son visage s’est tout de suite assombri et il s’est retiré. » Les photos apportées sont restées, mais l’enveloppe avec les coordonnées de l’Allemand, elle, a mystérieusement disparu.

Les énigmes se succèdent alors même qu’au village, seules les vieilles personnes auraient encore connaissance des mauvais sorts jetés par le château. En 2001, un peintre venu participer à une rencontre artistique au centre, serait décédé après avoir peint le château et après que ses œuvres sont devenues noir… Idem pour les photos : impossible de faire des photos de lieux qui ne soient pas floues.

La tentation est grande de vérifier la véracité de l’histoire, même si moi, dans ma petite tête, j’hésite un temps à vous conter l’histoire sur le Veloblog… peu motivée à l’idée de disparaître à tout jamais, conjurée par un mauvais sort!



août
27
classée sous (Allgemein) de Charlotte le 27.08.2007

Difficile de prendre congé du camping où bigos comme soupe aux cornichons nous sont offerts par les dames de la cantine : c’est qu’on s’habitue très vite à la bonne cuisine ! Seulement voilà, quelques kilomètres à pieds ne nous feraient pas de mal et nous voulons découvrir la région.

Après quelques tournicotis dans le village, nous demandons notre chemin à une septuagénaire de Police venue cueillir les champignons en vélo dans le coin. Moitié en allemand, moitié en polonais et sans lunettes pour lire la carte, la dame nous fait rebrousser chemin : le chemin pédestre passant à travers bois serait ailleurs. Un automobiliste s’arrête et nous propose de monter, nous et nos gros sacs. Mais non, cette fois c’est décidé : nous marcherons ! Ce sont des villageois qui finalement nous remettront sur la bonne piste, non sans nous regarder d’un air amusé et nous répéter que le prochain village est bien loin. Qu’importe : nous sommes motivées et il nous faut retrouver un Français venu nous rejoindre à vélo…

Opération réussie : nous nous retrouvons grâce à un certain magnétisme au grand bonheur de tous et dégustons un bon vieux saucisson polonais à l’ombre de la forêt. Brzózki, le prochain village où nous comptons passer la nuit n’est plus qu’à deux kilomètres.



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