Changement climatique ou non, je dois bien vous dire qu’en cette fin juillet, il pleut à torrent dans la région des mines de charbon ! L’habitant se fait rare et l’envie d’être au chaud grandissante. Mes interlocuteurs me recommandent l’ancien orphelinat de Grießen: il y aurait là des projets germano-polonais ou quelque chose comme ça. Les détails, le responsable des lieux me les donne le lendemain. Au petit-déjeuner. « L’orphelinat a fermé en juin 2001. C’était trop coûteux pour le district que d’entretenir deux orphelinats. Maintenant les enfants sont à Spremberg. » Et depuis un an, les lieux sont de nouveau occupés sous tutelle de l’association « maison de la famille » (Haus der Familie e.V.), située à Guben, un peu plus au nord. « Nous avons 24 chambres, une salle de réception, une cuisine équipée et des pavillons pour les familles », me dit Hans Kremers. Et c’est vrai que les locaux sont agréables, perdus dans ce coin de verdure. Hans Kremers, la soixantaine passée, espère que le projet va retenir l’attention des écoles comme des cyclotouristes remontant la Neisse. Un chemin direct de la piste cyclable au centre familial est déjà prévu. Mais les subventions doivent encore tombées et les sols être sondés pour vérifier qu’il ne reste pas de bombes du temps où les Russes étaient là. Et les fameux projets germano-polonais ? « C’est encore à l’état de projet », m’explique Hans Kremers. Contact a été pris avec des Allemands qui organisent des tours en vélo en Pologne… pour une poignée d’euros. S’il connaît lui-même des Polonais ? Pas vraiment, il vient de Düsseldorf. Et arrivé dans la région en 1991. « Bien sûr, je vais faire le plein de l’autre côté, mais de là à me donner le mal d’apprendre la langue… » Et d’ajouter qu’avec Schengen, ça va peut-être changer.
6 Commentaires sur "Fête à la grenouille et refuge à l’ancien orphelinat de Grießen"
Frank J. le 1. août 2007 à 11:25
Die andere Seite… zeigt es mal wieder deutlich finde ich… die Mauern in unseren Köpfen.
Hans Kremers le 1. août 2007 à 13:59
Nein lieber Frank J., falsch verstanden.Nur im Alter will ich persönlich nicht noch einmal die Schulbank drücken und unsere polnischen Nachbarn finde ich übrigens SUPERNETT! Salut Charlotte
Frank J. le 1. août 2007 à 15:41
Ich verstehe, dass die Sprachbarriere existiert (mein Polnisch ist katastrophal), aber ich finde die erwähnte Unterscheidung in Seiten (hier meiner Interpretation nach bezogen auf die Menschen von der anderen Seite der Grenze) zeigt eben dass die Grenze im Kopf eben doch noch da ist. Bonjour Charlotte,j’ai lu toutes tes écritures.Bon courage et à bientôt. Il faut inviter Adélaïde pour la fête à la grenouille! laisser un commentaire
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