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août
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Classé sous (Allgemein) de Charlotte sur 14-08-2007

Bien décidée à faire un bout de chemin par voie fluviale histoire d’appréhender la frontière autrement, me voici prise en charge par Andre Schneider, pêcheur et neveu de la famille Schneider tenant la poissonnerie de Finkenheerd où le Veloblog avait fait halte la semaine dernière, un peu plus au sud. Tout aussi sympathique, Andre m’explique qu’aujourd’hui, ce n’est plus possible de vivre de la pêche. Il a bien fait une formation pour apprendre le métier, mais l’avenir, il le voit plutôt autour des pistes cyclables de l’Oder-Neisse.

Non loin du poste-frontière, les Schneider vendent les poissons pêchés dans l’Oder et à Kuhbrücke, quelques kilomètres plus au nord, ils tiennent une pension au bord du remblai. « Nous gagnons plus notre vie avec le tourisme qu’avec la pêche », me dit Andre en me montrant les chambres et la salle commune avec cuisine où les visiteurs peuvent se retrouver. Les Schneider proposent aussi des tours en canoë ou en bateau sur l’Oder, racontant volontiers la région aux curieux de passage. « Nous attendons l’ouverture de la frontière pour pouvoir développer nos activités vers la Pologne. »

Andre prend sa matinée pour pagayer avec moi. Un petit drapeau aux couleurs de l’Allemagne est hissé sur le canoë : « C’est obligatoire », me dit-il, me précisant qu’avant la réunification de l’Allemagne, la navigation sur l’Oder n’était pas du tout autorisée. « Pour l’instant, nous pouvons naviguer sur l’Oder. Pour aller sur la Warte et s’enfoncer en Pologne, il faudrait remplir des tas de formulaires. Nous attendons l’ouverture de la frontière, l’année prochaine, pour nous lancer. »

Idem pour la pêche. La réglementation change d’une rive à l’autre. Les Polonais comme les Allemands doivent posséder une autorisation de pêche du pays où ils pêchent. Et si les premiers peuvent avancer leur voiture jusqu’aux rives du fleuve, les seconds doivent se garer à au moins 500 mètres du bord et porter ensuite leur matériel eux-mêmes. De quoi expliquer le plus grand nombre de pêcheurs côté polonais que côté allemand ?

Nous nous laissons dériver jusqu’à hauteur de Genschmar et le beau-frère d’Andre nous rejoint avec vélo et bagages dans la remorque. C’est vraiment chouette, je peux continuer mon chemin en vélo après ce bon moment passé en compagnie d’Andre.



2 Commentaires sur "Descendre l’Oder en canoë de Küstrin-Kietz à Genschmar"
fr hervé le 19. août 2007 à 23:37

Il t’a bien menée en bateau, cet André?…Apparemment, oui!

de Corny Schokolade le 30. avril 2009 à 11:17

SHER SCHÖNER TEXT WIR SIND BEGEISTERT!!!!!!!!!!!

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